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Très gros orage hier soir, il y a beaucoup d'humidité.
Ce matin, il pleut encore et la pluie m'accompagnera toute l'étape.
Je sors ma panoplie de vêtements imperméables qui ont peu séché et mes guêtres, qui n'avaient pas pris l'air depuis la mémorable étape de Marsac sur Don.
Quelques paysages vallonnés mais plombés apparaissent .
Un petit selfie avec mon compagnon de route Tonio
Encore un peu d'autoroute, ça nous manquait....
De temps en temps, nous levons de nez pour apercevoir un gentil message d'encouragements
Ensuite nous arrivons à Laredo, grande station balnéaire où se joue un tournoi international de volley ball.
Nous marchons pendant 5km sur la plage avant d' atteindre l'embarcadère
Nous traversons le bras de mer pour atteindre Santoña et son albergue
Pour oublier cette étape un peu difficile,avec 3 marcheurs, nous décidons de nous réchauffer dans la bonne humeur, autour d'une bonne table
Le menu pèlerin espagnol à 10€ : paella + entrecôte frite + tarte au chocolat + vin.
Et..... ça fait du bien par où que ça passe!
A demain !
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Encore un temps de normand : y r'pleut!
Bâche obligatoire!
Après avoir bu un café avec Tonio, nous démarrons l'étape à 7 heures avec un petit groupe d'européens.
Nous retrouvons le sentier côtier après la montée d'un long escalier.
La vue est magnifique malgré la pluie
Dernier regard sur Pobena
Quelques montagnes russes explosent le peloton.
Je me retrouve seul à Miono.
Je rentre dans Castro Urdiales. La ville est très fleurie.
Quelques statues sur les rochers.
Le sentier longe les plages, puis je ne vois plus de flecha amarilla.
Un espagnol bien sympa me remet dans la bonne direction.
Je ne vais plus quitter mon fil conducteur jusqu'à l'arrivée.
Je suis l'autoroute pendant 2 km et j'arrive à Cerdigo.
Une coquille posée sur une flèche bleue sert de balisage.
Avant d'arriver à Islares
J'arrive à 11h30 à l'albergue trempé.
Une demi heure plus tard, l'hospitalier prend les enregistrements
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Nous décidons Tonio et moi de marcher ensemble. Nous embrassons Maria, la responsable de l'albergue, et la remercions pour sa bonne humeur et sa grande disponibilité.
Nous longeons les quais de Bilbao vers Porugalete.
Stade de foot athletico Bilbao
C'est une interminable zone industrielle
Nous rattrapons 3 marcheuses. A nous 5, nous formons un groupe cosmopolite :
allemand, espagnol, polonais, suisse et français
Après 10 km, nous arrivons au pont transbordeur métallique de Portugalete.
Sa nacelle transporte les pietons et véhicules de Getxo à Portugalete
Nous traversons la ville. Vu la pente des rues, les tapis roulants sont les bienvenus pour les habitants.
Nous arrivons à l'albergue de Pobena après avoir longé une plage de sable fin.
Contents de notre randonnée, nous partons déguster un bon plat de pâtes!
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Départ à 7h après avoir pris un bon petit déjeuner.
Je garderai un très bons souvenir de Gernica.
Je passe devant une borne surmontée d'une croix, le chemin en pierre est assez pentu.
Je traverse un bois d'eucalyptus à la bonne odeur caractéristique;
De petites échopes proposent tous les produits utiles au marcheurs.
Sur le chemin, pas de pénurie d'eau. Les fontaines ont des formes variées.
Je poursuis mon chemin vers Bilbao même si j'avais prévu m'arrêter à Lezama, mais il est trop tôt.
Avant de finir le parcours, je retrouve le paysage "autoroutier" longuement dans les landes puis je descend vers la ville.
Dans bilbao le balisage est nickel, j'arrive vite à l'albergue.
Tonio et son ami m'invitent à déjeuner et me proposent ensuite de visiter la ville en compagnie de leur amie qui nous servira de guide.
Pont suspendu pour piétons dont le tablier à l'origine était en verre.....
devant le musée d'art moderne Guggenheim: L'araignée géante
Le chien ( un jardinier est employé à l'année pour son entretien)
Nous rentrons à l'auberge un peu fatigués, mais ravis de notre balade.
Comme il y a peu de résidents, l'ambiance est familiale
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Encore matinal: 6h30.
Je quitte la ville en compagnie d'un italien encore endormi et peu bavard. Nous nous égarons un peu avant de retrouver la fameuse " flecha amarilla".
Je traverse Bolibar, passe devant le musée consacré à Simon Bolivar el "libertador".
On voit l'empreinte de Compostelle avec la balustrade ornée de concha.
Ca monte vers le monastère, l'ermita Santiago.
Oubliée la grisaille de la veille.Le ciel est lumineux et les paysages magnifiques.
Les troncs des arbres sont rouges !
Je passe sur le pont d'Artzubi à Arratzu
et je finis l'étape par une grosse descente vers Guernika.
Je prends pension dans une auberge de jeunesse un peu plus familiale, avec des chambres de 4 lits.
J'ai une faim de loup ! je m'attable à 16h pour déguster un melon au jambon de pays ,une bonne escalope de veau avec une bonne bière... Enfin, je suis d'attaque pour la visite...
le 26 avril 1937, la ville subit une attaque aérienne de l'armée allemande un jour de marché, faisant 2000 victimes. Elle devient aussi connue grâce au tableau de Pablo Picasso représentant la population bombardée.
Sculptures exposées au parc des peuples d'Europe.
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Je sors de l'albergue vers 6h30, surprise :il pleut.Opération bâchage, vite fait bien fait.
Comme il fait encore nuit, j'ai du mal à trouver le balisage. Une mamie bien matinale me montre le chemin
" Mucha gracias senorita"!
La route monte rapidement. je passe devant l'ermita Santos Christo del Calvario.
Je prends une piste et contemple un paysage vallonné, sous les nuages.
Je rejoins Bérangère, une marcheuse française qui n'a pas trouvé de lit hier à l'albergue de Déba.
Elle était bien triste car elle a dù continuer sa route.
Nous faisons quelques km ensemble. Quelques chèvres impassibles nous regardent marcher.
Puis, je rejoins Victoria et Julio et finissons l'étape à nouveau ensemble.
Nous apercevons une immense carrière.
Nous arivons à Markina en empruntant une route à forte pente, devenue glissante avec la pluie.
Nous rentrons dans une chapelle. 3 énormes rochers en équilibre formant un dolmen naturel, surplombent un autel du 16e siècle.
Nous déposons nos sacs à midi devant l'auberge, elle ouvre à 14h30. En Espagne il y a des albergues, auberges municipales tenues par des bénévoles et le marcheur donne ce qu'il veut ( donativo).
Julio m'accompagne chez le dentiste, samedi ma dent sur pivot s'est décollée. Il me sert d'interprète.
après un refus, le deuxième dentiste accepte de recoller la dent. Et gratuitement!
Soulagé, je peux à nouveau croquer ....
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IL y a 2 parcours possibles pour cette étape. Je choisis le parcours côtier qui est plus long mais offrant de très jolis panoramas.
Départ 6h30
Il y a des pêcheurs à la ligne sur la grande digue. Une passerelle avec une balustrade en inox longe la mer pendant 7km.
le soleil rouge commence à pointer ses timides rayons.
J'arrive à Gétaria, jolie cité balnéaire encore endormie.
Puis, les premiers raidillons ! Il n'y a plus personne sur le chemin. Quel bonheur!
La nature et le chant des oiseaux..... fini pour l'instant le bruit de la ville
J'arrive à Zumaia
Pause café. Je reprends mes habitudes: des viennoiseries.... il faut du carburant.....
Je passe devant un champ où le maïs sert de tuteur aux haricots à rames
Un peu plus loin, une annonce avec cidre à vendre: 2,50 euros la bouteille.
J'hésite à en prendre quelques unes.... pour étancher une petite soif....
J'arrive vers 11H à Derba.
Je dois m'inscrire à l'office de tourisme pour pouvoir loger à l'auberge, une ancienne gare.
Il y a du monde en ville et j'apprends qu'aujourd'hui est férié: c'est la St Jacques l'apostole, fête religieuse.
HASTA MANANA !
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