Nous longeons la nationale VI parallèle à la voie de chemin de fer jusqu'à la borne 100km. C'est le temps d'une pause photo pour fêter ça. Ca nous rend guilleret et nous chantons (sur l'air de Santiano): "C'est la destination des peregrinos hi he ho ! Santiago !" D'y penser, j'oublie mon sac à dos et ma gourde remplie de vino pinto ! A 12 degrés ! Hic !

Aujourd'hui, superbe étape. Juste après la borne des 100 kilomètres, changement de paysage. Nous empruntons un très vieux pont, descendons dans le chemin pour arriver à la chapelle de Santo Alberte de Parga.

Nous continuons sur un chemin assez large, bordé de murets en pierres toutes moussues. De grands chênes aux troncs tous rabougris semblent nous observer. C'est magique ! Allons-nous rencontrer des fées, des lutins ?

Un lavoir sur le chemin:

Un grenier:

Avant Miraz, nous traversons un petit hameau quand soudain nous entendons de la musique assez forte. La maison d'où provient le bruit est entourée d'un mur en pierres sculptées et le portillon ouvert nous invite à entrer. Bingo ! Nous sommes chez le sculpteur dont Dominique nous a parlé. Nous entrons en dansant au rythme de la musique et apercevons sous un hangar un monsieur qui rigole en nous voyant. Nous échangeons quelques mots. Il pose un cachet de cire sur notre crédenciale et nous invite dans sa maison où nous admirons ses sculptures.

Super moment avec ce vieux monsieur (Merci Dominique!)

L'étape se poursuit avec la traversée de Miraz et l'ascension pendant environ 8km dans un paysage qui ressemble aux monts d'Arrée et sous la cagna ! Nous arrivons à la petite auberge de Roxica qui peut accepter que 10 pèlerins ..... Et ..... tout va bien !